Nous avons reçu la lettre suivante de la part de la Commission des libérations conditionnelles du Canada. La première chose qui m’a accroché fût le changement d’attitude dans cette lettre.
Je peux sincèrement dire que sous le gouvernement Conservateur, il y aurait eu peu de chance que la Commission adopte une position ouverte à la discussion. Lorsque j’ai parlé avec le Comité Permanent chargé de réviser le projet de loi d’Harper, cela n’avait été que possible grâce à l’invitation du gouvernement Libéral, plus spécifiquement de monsieur Mark Holland qui, à ce moment, occupait le rôle de critique Libéral pour la Sécurité publique et la Sécurité nationale.
Bien sûr, je ne me fais pas trop d’idée. Bien qu’il y ait des consultations publiques, celles-ci sont largement cérémonielles. En d’autres mots, je ne crois pas que l’opinion de qui que ce soit changera la donne, mas bien que la décision a déjà été prise. Mais bien entendu, mieux vaut donner l’illusion de diligence raisonnable.
Cela dit, je crois que les Libéraux ont le pouvoir de rétablir les coups causés à la demande de pardon. Je crois qu’ils feront mieux que leurs prédécesseurs. Plusieurs personnes ont attendu trop longtemps à cause de la dure politique des Conservateurs.
Voici donc l’invitation de la Commission. C’est un changement de ton qui est le bienvenu; tout comme un changement de direction qui a longuement été attendu.
Michael Ashby