National Pardon Center

Pourquoi le processus est-il si long?

Les injustices se multiplient depuis que le pardon se retrouve dans la ligne de mire des conservateurs de Stephen Harper. Outre les délais d’admissibilité plus longs, il s’avère maintenant que l’achalandage au niveau de la Commission des libérations conditionnelles veut dire que le délai de traitement des demandes est plus long que jamais. Est-ce juste ? Non. Est-ce qu’il fallait que ce soit ainsi ? Encore, non. Comment cela se fait-il ? L’explication est pourtant très simple, la politique.

Du moins, c’est ma manière de voir la chose. Vous n’avez qu’a compter les séances de photo de Stephen Harper avec Sheldon Kennedy à ses côtés, c’est véritablement honteux. Si le gouvernement conservateur tenait vraiment à aider les victimes et à réduire le crime il n’aurait pas touché au programme demande de pardon, point final. Il aurait plutôt cherché a créer une loi obligeant les organismes oeuvrant auprès de clientèles vulnérables a faire des vérifications d’antécédents judiciaires systématiques à l’embauche, par exemple. Curieusement, de telles mesures n’étaient même pas abordées. Pourquoi ? Va savoir, mais je crois que les raisons de fond sont l’insincérité et l’incompétence de notre gouvernement conservateur. Le résultat c’est que les citoyens qui tentent maintenant de reprendre leur vie en main et se trouver un emploi convenable font maintenant face à des délais d’admissibilité et de traitement plus longs. Ce que j’ai de la difficulté à comprendre, c’est comment tout cela rendra le pays plus sécuritaire.

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